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Une brève histoire de l'hypnose


Reprogrammez-vous pour la confiance, l'abondance et la réussite.


Histoire de l'hypnose


Des grottes de Lascaux aux découvertes scientifiques du XXIe siècle, des musiques de chambre aux applications sur smartphone… petite histoire de l’hypnose.



L’hypnose dans les civilisations anciennes


Les chercheurs ont retrouvé des traces extrêmement lointaines de l’hypnose, jusqu’aux peintures préhistoriques des grottes de Lascaux. La Grèce Antique et l’Egypte Ancienne connaissaient bien les techniques de transe, c’est-à-dire d’état modifié de conscience. Entre deux crues du Nil, Ramsès III avait tout le loisir de fréquenter les « temples du sommeil » dans lesquels exerçaient les premiers experts de la discipline.


Mais si l’histoire de l’hypnose peut être associée à certaines spiritualités, elle est en fait utilisée, dès les origines, pour ses vertus thérapeutiques. Il faudra attendre les révolutions industrielles pour que l’hypnose connaisse un essor sans précédent sous l’impulsion de l’autrichien Franz-Anton Mesmer (1734-1816) considéré comme le précurseur de l’hypnose thérapeutique.



Franz-Anton Mesmer (1734-1816), précurseur de l’hypnose thérapeutique


Il n’est pas toujours aisé d’être pionnier. À la fin du XIIXe, Franz-Anton Mesmer est contraint de fuir Vienne en raison de ses expériences thérapeutiques basées sur l’hypnose. Le mot n’existe pas encore, on parle alors de « magnétisme » en référence aux forces invisibles qu’un guérisseur peut activer et canaliser sur autrui. Mesmer connait un succès certain mais, mis en cause dans l’un de ses soins, il choisit de poursuivre ses activités à Paris où il peut s’appuyer sur les relais de la reine Marie-Antoinette – d’origine autrichienne elle aussi – pour se faire connaitre.


L’engouement des parisiens est tel qu’il met au point une chambre de thérapie collective, bordée de rideau pour la pénombre, et traversée de musiques composées pour l’occasion. Son « système des influences », qui met en valeur la circulation des fluides pour parvenir à certains équilibres, suscite l’intérêt et sera commenté par de nombreux auteur comme Balzac. En 1814, consécration linguistique : le dictionnaire de l’Académie française introduit le terme « hypnotique » dans ses colonnes.



Et Freud dans tout ça ?


A la fin du XIXe siècle, on ne parle pas encore de reprogrammation du subconscient. Mais le père fondateur de la psychanalyse constate la possibilité, non seulement, de faire « parler » l’inconscient, mais aussi d’agir sur lui. Ceci dit, tout occupé à créer ses propres outils psychanalytiques, Freud adopte une attitude contrastée par rapport à l’hypnose. Le célèbre autrichien – décidément – constate ses effets sur le plan expérimental et empirique, tout en exprimant des réserves sur le plan clinique.


En observant les expériences de Bernheim en 1889, Freud constate qu’il est possible d’agir sur l’inconscient. A tel point que l’on pourrait retrouver certaines mémoires perdues en appliquant des méthodes de suggestion par exemple.


Mais si Freud se méfie de l’hypnose comme pratique clinique, c’est justement parce que la technique fonctionne. Il en perçoit le caractère fonctionnel ou instrumental : l’hypnose est un outil, et il marche. Or, un outil peut servir tout type d’objectifs. Freud craint que certains en fassent mauvais usage.


D’autres au contraire, comme Milton Erikson, aspirent à faire connaitre au plus grand nombre les aspects cliniques d’une hypnose accessible à tous, et surtout, personnalisable pour chacun.



Le tournant Erickson


Une histoire de l’hypnose privée d’Erickson reviendrait à conter le chocolat sans mentionner le cacao. Il est un géant de la discipline. Erickson a testé sur lui-même des mécanismes hypnotiques, plus tard généralisés pour le plus grand nombre, ouvrant la voie aux premiers pas de l’autohypnose scientifique et thérapeutique.


Des techniques testées sur lui-même


Milton H. Erickson (1901 – 1980) est un américain d’origine scandinave qui se retrouve paralysé à l’âge de 17 ans par une maladie. Il fait alors l’expérience de nombreux états et expériences hypnotiques, dont il comprend vite qu’elles peuvent être aussi profitables pour tout le monde. Lorsqu’il reprend possession de son corps quelques années plus tard, et parvient à marcher, il se lance – comment pu-t-il en être autrement – dans des études de psychiatrie et de psychologie.



Démocratiser l’hypnose


Erickson n’est pas que praticien, il se montre extrêmement actif dans la diffusion des savoirs par le biais de conférences, de week-end de formation, et cela, même depuis les lointains déserts américains très secs, où il va trouver refuge, en raison de certaines allergies. Son nom est associé à l'American Society of Clinical Hypnosis, mais aussi à des revues comme The American journal of clinical hypnosis. L’idée n’était pas seulement d’apprendre, de connaitre, mais aussi de soigner ou traiter ou même accompagner le plus de patients possibles.

Ainsi, de la même manière que des villes se sont étendues et sont « sorties des murailles » au XIX siècle, l’hypnose est à son tour « sortie des laboratoires » au XX siècle pour aboutir à un ensemble de techniques universelles et éprouvées, mais adaptables selon le praticien et son client.


Conséquence : l’héritage ericksonien ne concerne pas que l’histoire de l’hypnose, mais aussi d’autres domaines comme la relaxation, l’hypnose dite « conversationnelle », ou encore la programmation neurolinguistique dite « PNL », dont les méthodes s’inspirent des travaux d’Erickson.




Vers l'autohypnose


L'autohypnose est une technique d'hypnose sur soi-même, sans passer par le biais d'un thérapeute. Proche de la méditation, l'autohypnose permet de se mettre dans un état de conscience modifier pour suggérer à son subconscient des changements durables. L’autohypnose est alors synonyme d’hypnose autonome.


L'autohypnose sans aucun support audio demande une certaine connaissance et un certain niveau de pratique. Deep Belief propose des séances audio guidée, avec des programmes de 7 min x 21 jours pour mettre en place cette pratique autonome. L'objectif est de pouvoir pratiquer chez vous, depuis votre salon ou votre lit, en vous laissant guider par la voix.


L'autohypnose ne remplace pas la séance chez le thérapeute, mais c'est un outil du quotidien très puissant pour introduire du changement, et voir de véritables résultats.


Pour en savoir plus :



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[1] https://hypnosis.edu/history/ancient-hypnosis [2] https://www.cairn.info/hypnoanalgesie-et-hypnosedation--9782100592180-page-5.htm [3] https://www.persee.fr/docAsPDF/roman_0048-8593_1997_num_27_98_4287.pdf [4] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1053/eujp.2001.0263?casa_token=LZ1zRw8CMgwAAAAA:nFaYRVsiVeb0sxZuymqvK4wkG6pl7z3ONmH1CNThTDePshIbo9DUcV0jTwc9TBeGYyfuOpPPA-7z [5] https://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/00029157.2018.1441802?casa_token=2sgkIpjwCcwAAAAA:gU7ImpedBUW_miMVAwWPgi2ey8BdG9bP00wCdt3bntDY9X_wcTDnlEMdN1OPG7Obs9_h9Hf8rUA



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